Review en francais über SubTerraMachIneA von Prog Censor

Centurion vom belgischen Prog Magazine Prog Censor schrob eine Besprechung von SubTerraMachIneA. Man kann sie auf der Original-Seite lesen oder gleich hier:

Gerd Weyhing
SubTerraMachIneA
musique progressive et sérielle – 67’09 – Allemagne ‘19
Après s’être exercé à la méthode du frippertronic (boucles sonores pratiquées par Robert Fripp), Gerd Weyhing propose, avec ce «SubTerraMachIneA», une nouvelle œuvre instrumentale dont les prémices débutèrent fin 2013 avec l’élaboration du titre «The Tree». Ce long morceau (30 minutes), qui évoque la douloureuse agonie d’un chêne trois fois centenaire auquel on coupa le système d’irrigation du tissu xylémique afin que l’arbre se meure à petit feu, évolue dans le canevas d’une musique à la fois progressive et répétitive. Thèmes et boucles en échos enchevêtrés, en progression instrumentale, qui rappellent parfois le Mike Oldfield d’«Incantations» et d’«Amarok». Et même si l’architecture et l’orchestration, un peu fouillis, ne permettent pas toujours d’adhérer complètement à la démarche de l’artiste, nous avons là une fresque musicale qui ricoche au mieux sur l’histoire contée. Certes perfectible, ce «The Tree» reste donc une belle entrée en matière à laquelle il manque sans doute un peu de fougue aux moments opportuns. Nous sommes en présence d’un musicien fouineur qui n’a de cesse de nourrir sa musique, et ceci se confirme avec le deuxième titre, «Clockwork for Uncertain Times». Long de 24 minutes, il nous plonge dans une ambiance un peu différente. En effet plus expérimentale, cette composition, à l’instar des engrenages du temps qu’elle veut décrire, fait songer au Art Zoyd de «Marathonnerre» et du «Mariage du Ciel et de la Terre». Une évolution polyrythmique entêtante dont le balancier nous entraîne, tel un mécanisme inéluctable au gré d’un voyage temporel articulé de sonorités captivantes et répétitives. Cette allégorie de la flèche du temps, cyclique, à l’entropie incertaine, est sans doute la pièce la plus réussie de l’album. Je pense que Gerd Weyhing tient là quelque chose de particulier…
L’album se termine sur «Silence and Ecstasy» qui illustre un parcours de 30 km effectué en VTT au travers d’un paysage vallonné. Mis à part une instrumentation parfois bancale (la basse), le morceau tient la route (c’est préférable en VTT) et évolue, après une introduction planante, sur quelques frippertronics et autres arabesques guitaristiques. Ajoutons aussi certaines digressions très légèrement jazzy (piano électrique) et parfois une touche sérielle qui évoque encore une fois certaines œuvres d’Oldfield… Voilà de quoi terminer en beauté un opus intelligent, travaillé, inventif mais auquel il manque parfois un peu d’équilibre et de rigueur instrumentale.
Centurion
3/5

Merci Beaucoup Centurion!

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